Nous avons rejoint le sud du Vietnam. A notre arrivée sur Ho-Chi-Minh Ville, il nous faut un peu de temps pour nous acclimater. La ville contraste avec la tranquillité du Centre du pays : c’est bruyant, occidentalisé et les touristes sont plus nombreux. Pour nous, ce sera le point de départ pour naviguer sur le delta du Mékong. Nous choisissons de rejoindre Can Tho et ses marchés flottants, une visite EDST en immersion totale, puis nous nous envolons pour l’île de Phu Quoc, histoire de se la couler douce 🙂
Escale à Saïgon
A notre arrivée, nous sommes écrasés par l’étouffante chaleur et le vacarme des rues. Le choc est brutal et aux antipodes de la tranquillité des campagnes du centre.
HCMV ou Saïgon comme on aime l’appeler est une ville chargée d’histoire mais elle est surtout immense ! On parle plus d’une mégalopole comparable à Bangkok… c’est donc 7 millions d’habitants sans compter les deux roues qui ont littéralement envahi la ville.
Comme à Hanoï (mais en 3 fois pire) traverser le boulevard Le Loi (et surtout survivre !) relève vraiment du miracle ! Ce qui nous frappe ici ce sont les contrastes entre le Vietnam d’aujourd’hui et d’autrefois. Les gratte-ciels comme le Bitexco Financial Tower côtoient les vestiges de la colonisation française.
Quelques maisonnettes en bois et des étals de poissons, nous arrivons à Sao Beach. Plages de sable blanc et eau translucide pour l’ambiance cocotier avec quelques restos de plage. Calés les pieds dans le sable, on déguste une assiette de noodle avec de temps à autres quelques visiteurs…
Pas grand monde, si ce n’est quelques embarcations en bambou tressé et de jolies barques colorées. On est en mode contemplation.
A notre retour, on trouve un coin très sympa.
Courrez au restaurant chez Carole, on y a mangé à deux reprises : super endroit et cuisine de qualité à en juger ma tête devant ma marmite de crevettes et son bouillon coco 😉
En fait, il n’y a pas grand-chose à faire et à voir sur l’île si ce n’est de faire le tour en scooter. Nous avons eu des pluies torrentielles là-bas, sur les pistes transformées en marre de boue on ne faisait pas les malins. Finalement, nous avons rendu le deux-roues plus tôt que prévu. Avec une idée : en profiter autrement en mode glandouille pour finir notre séjour avant de repartir pour la Thaïlande ! 😉
Bien sûr, on trouve des petits coins de nature bien sympa au hasard des chemins. Les bords des routes sont souvent sales et l’état des plages quand elles sont publiques ne font pas rêver non plus. Sao Beach semble être épargnée mais pour combien de temps ? Avec son expansion ultra rapide, Phu Quoc nous donne l’impression d’être en sursis…tristesse.
Nous lirons plus tard, que le gouvernement vietnamien envisage de transformer l’île à l’image de sa voisine Phuket en Thaïlande : est-ce une bonne nouvelle ? Ce qui expliquerait le méli-mélo de chantiers un peu partout sur l’île avec une faible conscience écologique. Tourisme de masse quand tu nous tiens… 🙁
Notre avis est un peu mitigé sur Phu Quoc, pourtant nous avons adoré parcourir l’île. Trainer sur les transats et lézarder dans le sable a du bon. Un moment off où l’on se remémore ces 3 semaines de road trip du Nord au Sud : les sourires échangés, les saveurs de la cuisine locale, une culture métissée à l’histoire millénaire. C’est un pays aux multiples facettes qui allie une beauté naturelle et des contrastes saisissants : entre les buildings d’une mégalopole et les traditionnels porteurs à balancier, il n’y a qu’un pas !
Si vous voulez en savoir plus, retrouver nos conseils pratiques pour préparer votre road trip au Vietnam.